Quality in Training était présent au salon RH et e-learning la semaine dernière, Porte de Versailles. Pendant deux jours et demi, nous avons échangé avec des formateurs, des organismes de formation et des entreprises, mais nous avons également fait le tour des nouveautés proposées. Voici ce que nous en avons retenu.
Les équipes des organismes de formation sont absorbées par la démarche DataDock
2017 n’est pas une année comme les autres. Les organismes doivent tous être inscrits dans DataDock d’ici le 30 juin 2017. Et certains dirigeants ne sont même pas encore informés ! Ce n’est pourtant pas faute de communiquer sur le sujet. Pour ceux qui sont informés, cette démarche est une source de stress et d’une charge de travail supplémentaire significative. Les organismes qui sont déjà certifiés ont fourni l’effort les années précédentes et, pour eux, l’inscription dans DataDock relève de la formalité. En ce début d’année, il y a donc des décisions importantes à prendre : doit-on se contenter de s’inscrire dans DataDock ? Doit-on en profiter pour demander une certification ? Si oui, laquelle, à quel coût et pour quoi faire ? Il faut prendre des décisions et repenser les outils et les organisations.
De nombreux opérateurs proposent des outils pour mesurer/ancrer les apprentissages
Nous avons rencontré plusieurs entreprises qui proposent des solutions pour éditer des QCM, quizz et autres tests en ligne. Dans l’environnement du décret qualité, ces solutions permettent de mesurer la progression des participants en comparant les taux de bonnes réponses aux quizzs avant et après la formation. Ces outils sont faciles à mettre en œuvre. Ce qui est plus compliqué, c’est de récupérer les réponses aux questionnaires post formation. En revanche, l’accès post formation à des quizzs à l’initiative des participants nous semble vraiment une bonne façon de fixer les connaissances dans le temps.
Les solutions pour rendre l’apprentissage ludique sont nombreuses
De nombreux opérateurs sur le salon proposaient des solutions de « gamification », c’est-à-dire que l’on crée des mini vidéos qui permettent de simuler une situation et on demande au stagiaire de se plonger dans un univers qui lui est connu professionnellement et de répondre à des questions. Il s’agit d'une mise en situation pour faciliter l’apprentissage et la mémorisation. Bien entendu, le coût d’une vidéo étant relativement élevé, cette solution n’est pertinente que quand le nombre de stagiaires à former est élevé.
Les solutions proposées peuvent également modifier en profondeur la façon d’animer : finis les powerpoints déroulants avec un sommaire et des chapitres qui s’enchaînent de manière linéaire ; bonjour un contenu que l’on découvre au fil des questions des apprenants. Nous avons également découvert un test qui mesure le degré de connaissance numérique des participants… Il existe enfin toute une batterie d’outils de tests qui peuvent être utilisés pendant les formations et qui relèvent de la technologie du sondage (Survey Monkey et apparentés). Bref, il existe aujourd’hui une très grande variété d’outils qui permettent de varier les modes d’apprentissage.
De nombreux outils ont un ticket d’entrée assez élevé
Pour les petits organismes de formation, la sélection de l’un des outils évoqués ci-dessus n’est pas évidente, car on se heurte souvent à un coût d’entrée non nul. Et on ne pourra pas rentabiliser l’investissement sur quelques sessions par an. Il y a donc malheureusement un effet de seuil qui bénéficie aux plus grands organismes.
Comment répercuter le coût des investissements ?
Il reste un sujet qui, pour nous, est majeur et qui est un sujet de place. Les organismes de formation se dotent d’outils novateurs, font le choix de la certification (ce qui représente un coût), progressent en qualité (un peu contraints et forcés… mais de fait progressent). Mais tous ces efforts se retrouvent-ils dans les tarifs d’intervention ? Le client final valorise-t-il tous ces efforts ? Aujourd’hui, la réponse est plutôt négative. Pour Quality in Training, l’enjeu est bien là.
Il faut être capable de communiquer sur la qualité des prestations, de manière objective, en la mesurant, de manière objective. C’est notre ADN : nous mesurons, aidons à piloter et restituons sous forme de fiche formateur la qualité des prestations fournies.